Bericht 3 (zwart): Vernissage Elsa Rossler @ Au coin du diable - 23 septembre 18:00 - 21:00

Vernissage Elsa Rossler @ Au coin du diable 

23 septembre 18:00 - 21:00



vendredi 23 septembre 2016   

exposition-vitrine
"Au coin du diable"  
18:00 - 21:00


Mo Xia boerekloot en stoumelinks présente :

Dérive d'éclats dans les marécages,
les gargouillements aussi se sont échappés
Elsa ROSSLER



    Dans l'ornière, j'ai ramassé un crapaud -d'entre les pavés, un agneau -du gouffre, un cheval rouge.
J'ai dessiné chaque arbre au pied desquels j'ai dormi.
J'ai relevé chaque plume que tu m'as laissée tomber.
J'ai demandé ta poussière, tu me l'as donnée.
J'ai tiré les cheveux des balais...
    Et dans ma chambre la nuit, je construis des volutes où tous ces filaments et fin fragments s’éparpillent puis s'agglutinent en d'infinis paysages, pour permettre d'innombrables passages. Un angle mort pour la fuite de l'un, une monté capillaire pour le galop de l'autre, un tout au bord pour le saut des crapauds, pour qu'ils passent de sous terre, à l'eau, à l'air... J'ouvre des portes en cyanotype, pour aller de la montagne, à la rivière, à la mer. Je moule vos organes pour faire naître le lit d'un torrent et y retrouver la pulsion de votre sang. Puis je construis des êtres de pâte, de sel, d'eau, d'ultra violet, de feu et de phosphores pour venir y danser. Ça cristallise ici, s'évapore plus loin.  Je coule ton ventre, ton ventre part en éclat...




installation de poussière et cyanotypes




"Au coin du diable"  
Rue de la Poudrière 481000 Bruxelles  
 
 
Il existe, au cœur de Bruxelles, un quartier connu sous le nom de « Coin du Diable », mais peu de Bruxellois s’en souviennent et moins nombreux encore sont ceux qui sont aujourd’hui capables de le situer. 
Ce lieu-dit était limité précisément, à l’origine, à un tronçon de la rue Van den branden : « Cette rue morne et délabrée, mais assez longue (250 m), commence à la rue du Pène, traverse la rue du Houblon et aboutit à la rue Notre-Dame-du-Sommeil, 71. Elle fut tracée vers 1855 sur les terres marécageuses d’un sieur Van den Branden. Des créations d’égouts la rendirent habitable. A l’origine, elle s’arrêtait dans les champs, à quelque 80 m de la rue Notre-Dame du Sommeil, non loin de la longue impasse du Coin du Diable, très mal famée. En 1873, son extrémité fut reliée par deux coudes au fond de l’impasse du Coin du Diable, à la suite de démarches de la famille Van den Branden, et la vieille impasse perdit son nom pittoresque pour devenir « rallonge » de la rue Van den Branden. » 
Au 20ème siècle, le nom de « Coin du Diable » fut également appliqué à la rue Notre-Dame-du-Sommeil : « Près de la porte de Ninove, une longue rue irrégulière joint le boulevard Barthélémy à la rue des Chartreux. Cest la très vieille artère de Notre-Dame-du- Sommeil, onze Léverâ van Voekstroêt, comme lappellent certains, Den Deuvelshoek (le Coin du Diable), comme disent presque tous les habitants de ce curieux quartier. » 
Au tout début des années 1950, le « Coin du Diable » connaît des travaux d’assainissement et nombre d’habitants ont d’ores et déjà quitté le quartier. Quant à ceux qui y vivaient encore, ils attendirent jusqu’à la fin, avec la résignation des humbles, la disparition complète de leur quartier et de sa mémoire elle-même.
Le « Coin du Diable » et, plus généralement, ce que l’on appelle couramment à Bruxelles le « quartier du canal », n’en fut pas revitalisé pour autant. La population changea, mais le quartier n’en garda pas moins une réputation non-galvaudée de quartier paupérisé. Il existe toutefois aujourd’hui une volonté régionale d’assainir réellement et de réaménager, d’un point de vue immobilier, ce quartier encore partiellement délabré.


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