Finissage expo “Au coin du diable” van Vida
Finissage van expo “Au coin du diable” van Vida op 15 april van 18 -21 u.Mercredi 16 mars 2016
exposition-vitrine
"Au coin du diable"
Finissage le 15 Avril 18:00 - 21:00
exposition-vitrine
"Au coin du diable"
Finissage le 15 Avril 18:00 - 21:00
Bar sur place
Vida Dena Jinping du Petit Livre rouge présente
:
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Julie Rener
Julie Rener, artiste pluridisciplinaire, vous présente ses dernières recherches: des dessins au pastel, monotype, acrylique, crayon,...
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Un travail coloré et dynamique aux traits
directs et spontanés qui nous emmène dans les eaux troubles de notre
enfance."
Multidisciplinair kunstenaar julie Rener stelt
haar laaste experimenten voor: tekeningen met pastel, monoprint, acryl,
potlood,...
Een kleurrijk en dynamisch werk met directe en
spontane trekjes die doen denken aan onze kindertijd...
"Au coin du diable"
Rue de la Poudrière 48
1000 Bruxelles
Il existe, au cœur de Bruxelles, un quartier connu sous le nom de « Coin du Diable », mais peu de Bruxellois s’en souviennent et moins nombreux encore sont ceux qui sont aujourd’hui capables de le situer.
Ce
lieu-dit était limité précisément, à l’origine, à un tronçon de la rue Van den
branden : « Cette rue morne et délabrée, mais assez longue (250 m), commence à
la rue du Pène, traverse la rue du Houblon et aboutit à la rue Notre-Dame-du-Sommeil,
71. Elle fut tracée vers 1855 sur les terres marécageuses d’un sieur Van den
Branden. Des créations d’égouts la rendirent habitable. A l’origine, elle
s’arrêtait dans les champs, à quelque 80 m de la rue Notre-Dame du Sommeil, non
loin de la longue impasse du Coin du Diable, très mal famée. En 1873, son
extrémité fut reliée par deux coudes au fond de l’impasse du Coin du Diable, à
la suite de démarches de la famille Van den Branden, et la vieille impasse
perdit son nom pittoresque pour devenir « rallonge » de la rue Van den Branden.
»
Au 20ème
siècle, le nom de « Coin du Diable » fut également appliqué à la rue
Notre-Dame-du-Sommeil : « Près de la porte de Ninove, une longue rue
irrégulière joint le boulevard Barthélémy à la rue des Chartreux. C’est la très
vieille artère de Notre-Dame-du- Sommeil, onze Léverâ van Voekstroêt, comme
l’appellent certains, Den Deuvelshoek (le Coin du Diable), comme disent
presque tous les habitants de ce curieux quartier. »
Au tout
début des années 1950, le « Coin du Diable » connaît des travaux
d’assainissement et nombre d’habitants ont d’ores et déjà quitté le quartier.
Quant à ceux qui y vivaient encore, ils attendirent jusqu’à la fin, avec la
résignation des humbles, la disparition complète de leur quartier et de sa
mémoire elle-même.
Le «
Coin du Diable » et, plus généralement, ce que l’on appelle couramment à
Bruxelles le « quartier du canal », n’en fut pas revitalisé pour autant. La
population changea, mais le quartier n’en garda pas moins une réputation
non-galvaudée de quartier paupérisé. Il existe toutefois aujourd’hui une
volonté régionale d’assainir réellement et de réaménager, d’un point de vue
immobilier, ce quartier encore partiellement délabré.
Johan, Vida, Rebecca, Moricette
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